À la rencontre de Grégory Bernard : un musicien philosophe en quête d’harmonie

À la rencontre de Grégory Bernard : un musicien philosophe en quête d’harmonie

Né à Ivry-sur-Seine, élevé entre instabilité, familles d’accueil, voyages en mer et méditations au soleil couchant, Grégory Bernard a fait de la musique une manière de vivre — simple, libre, tournée vers l’harmonie. Diffusé pour la première fois le 21 décembre 2021.

🎸 Musique & rencontre 📍 Millau (Aveyron) ⏱️ Lecture 6–8 min

Résumé

De l’enfance dans un fort militaire à Ivry aux familles d’accueil, des fêtes clandestines sous la pleine lune aux traversées de l’Atlantique, puis la méditation quotidienne sur le Vieux-Port de Marseille : le parcours de Grégory Bernard ressemble à une mue permanente. Installé à Millau, il chante Brassens en EHPAD, joue en cafés-concerts et compose avec son groupe Al Camélia — une alchimie de vie et de musique.

Idée-force : « On ne choisit pas les vagues, mais on choisit comment les traverser. »

Une enfance hors du commun

Né à Ivry-sur-Seine (fort militaire), fils d’un garde républicain et d’une mère hospitalière, Grégory grandit entre séparations et instabilité. Très tôt, les familles d’accueil lui apprennent la rigueur — parfois dure — et un sens aigu de la justice : faire respecter l’équilibre quand il manque.

« La justice est fondamentale. Si elle n’est pas présente, alors je m’en charge. »

— Grégory Bernard

De la technique à la musique

Après un BTS et un passage en musicologie, il bascule pleinement vers la scène. À Marseille, il organise des fêtes lunaires au cœur des calanques : musiciens, marche de nuit, bain sous la lune, feux pour se réchauffer — une célébration libre du vivant.

Voyages en mer et quête intérieure

Cap-Vert, Canaries, Antilles, Bahamas, Bermudes… La mer lui enseigne l’humilité et le cap. De retour, il entre dans une pratique quotidienne de méditation au soleil couchant : « regarder la lumière tomber sur le port » pendant des années, apprivoiser la respiration, la présence, la paix.

Sa vision s’affine : tout est vivant, et nos consciences tissent un grand organisme. La liberté n’est pas le refus des lois, mais l’accord avec les lois du vivant.

Millau, la musique partagée

Installé à Millau, père d’une petite Vénus, il choisit une vie simple : Brassens en EHPAD, cafés-concerts, et le groupe Al Camélia — « l’alchimie » — où chaque répétition est un travail de joie et d’équilibre.

La scène devient un miroir : accueillir ce qui vient, affiner l’écoute, transformer la tension en musique.

« Suivre son courant » : une vision du monde

Contre la tentation du contrôle total, Grégory prône la liberté et l’écoute du vivant. La nature a des lois : on peut tenter de les forcer, ou apprendre à surfer avec elles. Son image fétiche : la rivière qui, si besoin, « détruit les barrages » pour retrouver sa voie.

Conclusion

Musicien, marin, méditant, père : Grégory Bernard incarne une trajectoire de métamorphose. À Millau, il poursuit une quête simple et exigeante : respirer, transmettre, et rester en harmonie.

Carte d’identité

  • Nom : Grégory Bernard
  • Origines : Ivry-sur-Seine (Val‑de‑Marne)
  • Ville : Millau (Aveyron)
  • Activités : auteur‑interprète, concerts, EHPAD

Jalons de vie

« Je suis mon courant, comme une rivière. »

— Grégory Bernard

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *