Dans ce nouveau portrait pour millau.tv, nous partons à la rencontre d’Amélie Lefebvre, chanteuse et danseuse installée à Millau depuis plus de vingt ans. Son parcours traverse les scènes locales et nationales, entre jazz, rap, musique africaine et danse indienne. Interrompue dans son élan par la pandémie, elle profite de ce temps suspendu pour jeter un regard sur son passé et partager ses projets, entre musique, artisanat et rêves d’autonomie.

Interview complète d’Amélie Lefebvre (YouTube).

De la Camargue à Millau, une vie de hasard et de passion

Née dans le nord de la France, Amélie grandit en Camargue puis en Picardie avant de « tirer au sort » sa nouvelle vie dans le sud. C’est presque par hasard qu’elle s’installe à Millau en 1997, à 21 ans. Ce qui devait être une étape provisoire devient un ancrage durable, grâce aux rencontres musicales et humaines.

« On a sorti la carte de France, et Millau s’est imposée un peu par hasard… mais je n’en suis jamais repartie. »

Danse, chant et premières scènes

Amélie débute par la danse classique et le modern jazz, avant de se tourner vers le chant à l’adolescence, influencée par Michael Jackson. Arrivée à Millau, elle rencontre rapidement des musiciens qui l’encouragent à franchir le pas du micro. Ses premières expériences la conduisent vers plusieurs groupes : Ix, Papa Lugo & Hugo Eleman, puis Caylus, avec lequel elle tourne pendant quatre ans à travers la France.

Une carrière plurielle : rock, fusion, jazz et rap

  • Rock fusion / prog avec Ix
  • Compositions collectives avec Papa Lugo & Hugo Eleman
  • Tournées nationales avec Caylus
  • Danse indienne et récitals poétiques (texte + scène)
  • Alternative Cult : projet scénique mêlant musique, chorégraphies et ombres chinoises
  • Jazz & improvisation (JAM Montpellier, scènes ouvertes)
  • Rap en duo avec Nicolas (écriture & enregistrement)

Aujourd’hui : Yomba et l’appel de l’Afrique

Depuis 2019, Amélie chante dans Yomba, un projet porté par le chanteur burkinabé Yomba, à la croisée des musiques africaines et de l’afrobeat. L’élan est freiné par la pandémie (une vingtaine de dates annulées), mais l’équipe poursuit le travail en résidence et sur scène dès que possible.

Entre musique et artisanat

En parallèle, Amélie travaille dans un atelier de traitement et colorisation du cuir (mode & luxe) et développe sa propre création artisanale de bijoux en cuir. Elle rêve d’un mode de vie plus autonome : yourte, potager, sobriété énergétique, transmission à son fils et à sa génération.

« La musique ne me quittera jamais… Mais aujourd’hui, j’ai aussi envie de construire un mode de vie essentiel et durable. »

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